Un film, un livre, un bonus #2 (sous le signe de l’amour)

février 05, 2016

On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau point culture. À une semaine environ de la Saint Valentin, j'ai décidé de vous présenter un film et un livre qui font la part belle à l'amour sous toutes ses formes : virtuel, entre deux amants, entre des amis, entre une mère et sa fille. Je ne vous donnerai donc pas cette fois-ci un avis détaillé sur ce que j'en ai pensé, mais plutôt la vision de l'amour qui y est développée (ou en tout cas ce que j'en ai retiré personnellement). Concernant le bonus, tout ce que je peux vous donner comme indice pour le moment, c'est qu'il est important de s'aimer soi-même avant de parvenir à aimer pleinement les autres…




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Sources images : ici pour Her et ici pour Marie d'en haut.


Un film : Her, de Spike Jonze



Dans Her, après une rupture amoureuse difficile et en pleine procédure de divorce, Theodore Twombly se procure un programme informatique très moderne, qui s’avère en fait être un système d’exploitation intelligent. Lorsqu’il le lance, il fait la rencontre d'une “OS”, à la voix féminine, portant le nom de Samantha. À partir de ce moment-là commence une histoire hors du commun entre ces deux personnages, Theodore emmenant partout avec lui sa nouvelle amie avec qui il peut rester continuellement en contact grâce à une oreillette reliée à son portable.


J’ai beaucoup aimé ce film, tout d’abord pour ses contrastes. En effet, le passé et le futur s’entremêlent constamment : si, par exemple, les jeux vidéos sont devenus des hologrammes en 3D, l’ameublement des habitations, des bureaux et les vêtements des personnages font pourtant incroyablement vintage ; si chacun trouve normal d’être en couple avec un(e) OS, tout le monde continue aussi à prendre le métro normalement pour se rendre au travail, dans un Los Angeles aux apparences pourtant futuristes.


Je vous conseille également ce film pour ce qu’il peut apprendre sur l’amour. En effet, nous sommes en présence de deux façons différentes de le vivre. Theodore a connu auparavant une relation avec une femme existant en chair et en os qu’il a épousé. Il tombe ensuite amoureux d’une intelligence artificielle, avec qui tout semble, dans les premiers temps de la découverte, plus facile : même si elle n'est pas présente physiquement, l’OS s’adapte à ses besoins, connait tout sur tout et ses sujets de conversation sont sans fin, elle évolue avec lui, l’écoute et est toujours disponible dès qu’il le souhaite. La femme parfaite… ou presque (je n’en dirai pas plus, à vous de voir le film si ça vous tente) ! Cette relation pose en tout cas la question de l’authenticité et de la viabilité de l’amour virtuel. Theodore expérimente donc ces deux amours qui, malgré qu’ils soient diamétralement opposés, se révèlent quand même l’un comme l’autre imparfaits. Dans chaque cas, la solitude et la nostalgie font partie de l'amour et, d'une certaine manière, le rendent beau. On comprend dès lors qu’il faut en quelque sorte s'en nourrir et en incorporer uniquement le meilleur pour panser ses blessures, aller de l’avant et vivre l'amour au présent. Au fond, l’amour n’a pas besoin d’être parfait, il est et c’est déjà bien.


Un livre : Marie d'en haut, d’Agnès Ledig



J'avais déjà lu Juste avant le bonheur du même auteur et j'avais tout de suite accroché au style d'écriture assez “léger” (comprenez : qui permet une lecture facile), mais prenant, que l'on retrouve dans Marie d'en haut.


Le scénario de départ est le suivant : Olivier, lieutenant de gendarmerie fait la rencontre, lors d'une fouille menée pour une enquête, de Marie, tenancière d’une ferme. À partir de là, ils ne se quittent plus et apprennent à se découvrir. On fait alors la rencontre de Suzie, la fille de Marie, et d'Antoine, le meilleur ami de Marie. L'originalité de l'oeuvre repose sur ce “carré” de relations, qui s'avère plus complexe que prévu (mais je ne vous en dis pas plus !).


L'ouvrage est découpé en chapitres : on se retrouve alternativement dans la tête de chacun des quatre personnages. Ce processus de narration est original et intéressant puisqu'il permet parfois de revivre une même scène vue par des yeux différents et ressentie autrement d'un personnage à l'autre.


L'histoire est très belle et chacun peut s'y retrouver : elle met en avant les défauts, les blessures du passé parfois lourd que l'on a tous en nous et la façon dont l'amour permet de les surpasser, au-delà des préjugés.


Un bonus : 5 ans de réflexion





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Source image : ici.


Eh oui, vous l'avez deviné, le bonus de ce point culture sera dédié à l'amour de soi et au développement personnel, à travers ce carnet intitulé 5 ans de réflexion, publié aux éditions Marabout.


Le concept de ce journal est très simple : le but est de répondre à une question par jour pendant un an et, chaque page comprenant cinq lignes, de revenir au début l'année écoulée pour répondre à nouveau à ces mêmes questions, et ce pendant 5 ans.


Ce carnet va donc m'accompagner de mes 25 à mes 30 ans. Je trouve le concept vraiment génial et j'espère qu'il sera riche d'enseignements, l'intérêt étant de pouvoir comparer ses réponses d'année en année, pour mieux se connaître, confirmer ses valeurs, constater son évolution et apprendre de ce fait à s'aimer un peu plus.


Les questions posées sont assez directes : même si elles n'appellent pas juste un oui ou un non, elles sont ciblées et ne demandent pas un temps de réflexion énorme (quelques exemples de questions : “Quelle est votre résolution pour demain ?”, “Comment décririez-vous votre chez vous ?”, “Quelle est votre mission dans la vie ?”). Dans tous les cas, j'ai personnellement décidé que la réponse “je ne sais pas” était une réponse valable quand c'est vraiment le cas (pas de pression !). Ça fait partie du processus : peut-être que dans un an, j'aurai trouvé la réponse :)


Et vous, quel livre ou film avez-vous lu/vu récemment et qu'en avez-vous pensé ? Avez-vous des ouvrages de développement personnel à me conseiller ?


G.C.

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