Les araignées et ... moi

mars 13, 2016

peur des araignées
Les araignées, je les trouve moches et malheureusement, mon aversion ne s’arrête pas à leur apparence. Malgré les nombreuses fois où mon père m’a rappelé qu’elles ont plus peur de moi que le contraire et qu’elles s’occupent des mouches à notre place (ce n’est pas le boulot du chat, ça ?), je ne les supporte toujours pas.

Je me souviens encore de ce jour où l’une d’entre elle avait réussi à me tendre un piège. Elle avait profité de mon passage sous la douche pour faire une apparition surprise. Lorsque j’ai voulu sortir de la salle de bain, elle était là, sur la porte, toute poilue, sans peur et prête à me garder enfermée le temps qu’il faudra. Les options défilaient dans ma tête : que puis-je faire ? Je ne pouvais malheureusement pas appeler les forces spéciales tueuses d’araignées (mon père), je risquais de réveiller ceux qui profitaient encore de leur lit. La seule option restante ? La tuer moi-même. Aargh ! Ma seconde mission fut alors de trouver quelle serait l’arme du crime. J’ai préféré éviter le papier toilette : je ne voulais pas prendre le risque que quoique ce soit ne passe à travers ou alors je n'aurais pas été très écologique. La chaussure m’a paru la meilleure des solutions, bien que je n’aime pas laisser de preuves. Après un petit coup vite fait, bien fait, me voilà enfin libérée.

Cette petite histoire pour vous montrer combien je déteste les araignées et voici mes techniques pour les éliminer au plus vite ou du moins ne pas les approcher de trop près.
  • Je les évite au zoo (ah mais Chéri, pourquoi tu prends une photo ?!).
  • Je ne passe jamais entre un poteau et une haie trop rapprochés, en été ou au printemps. Ou je passe la main la première pour vérifier…
  • Je saute sur le fauteuil ou m’encours si une araignée ose surgir de nulle part (oui, elle ne faisait que traverser la pièce et continue son petit bout de chemin sans me monter dessus mais on ne sait jamais…).
  • Je demande à mon père de me montrer la carcasse, mais de loin, pour être sûr qu’elle ne risque pas de ressusciter (les araignées zombies, ça existe ?)
  • Je les aspire s’il le faut.
  • Je ne supporte pas de les voir en photos, à la télé… (vous comprendrez que j’ai préféré ne pas mettre de photo pour illustrer cet article).
  • Je félicite mon chat quand il fait enfin son travail et m’en débarrasse (non, on ne joue pas avec, on la mange et puis c’est tout !).
  • Je préfère ne pas mentionner les cris de surprise.
  • Tout objet devient une arme potentielle quand j’en repère une. Ensuite, j’analyse avec quel instrument le résultat sera le plus efficace et si possible pas trop salissant.
J’ai sans doute encore tout un tas de techniques auxquelles je ne pense pas tellement elles sont « naturelles/innées ».

Et vous ? Vous les aimez ces petites bêtes toute poilues aux huit (longues) pattes ?
S.V.

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