Le jogging et … moi
Ah le jogging, cet outil de
torture jugé utile par les profs de sport. Dans mon école, il était
périodiquement maléfique et revenait tous les deux ans. On peut dire qu’il m’a
fait suer !
Tourner en rond pendant 30 minutes d’affilée était loin d’être
mon moment préféré mais les astuces pour le combattre ne m’ont pas échappé :
- La marche à pieds derrière les grands containeurs (se détendre sans que le prof ne me voie)
- Accompagner une amie et faire la causette ou plutôt un monologue parce qu’elle n’était pas capable de parler (quand je vous dis que c’est de la torture…)
- Et finir par chanter, tellement j’ai eu le temps (de m’ennuyer) de raconter tout ce qui me passait par la tête
Puis un jour, je me suis dit que
ce serait une bonne idée d’aller courir avec
le chien dans les champs. La raison : perdre du poids. Je trottinais
et dès que j’étais essoufflée (sans doute après 300 mètres, on ne va pas se
mentir), je marchais puis je recommençais mon jogging et ainsi de suite. Le
chien devait régulièrement galoper pour me rattraper à force de s’arrêter pour
renifler le pipi d’un autre (non, je n’ai pas été vérifier mais je connais mon
chien), de sprinter pour aller dire bonjour à un autre chien ou de sautiller à
travers le maïs. Conclusion : le chien se dépensait probablement plus que
moi… Avec le recul, je me rends compte que la distance ne devait sans doute pas
dépasser les 2 ou 3 kilomètres. Pourtant, je rentrais toute transpirante et
épuisée donc on ne peut pas dire que je faisais des exploits.
Finalement le jour tant attendu a
sonné et la réconciliation arriva. La révélation ?
Trouver un partenaire de course (le
chien ne compte pas, il ne répond pas à ce que je lui dis). Je suis alors
devenue régulière et je ne m’arrêtais plus sans arrêt. Les distances au départ
n’étaient pas très longues mais lorsque j’ai décidé de télécharger une
application pour traquer mes progrès, j’ai réellement commencé à augmenter mes trajets.
On était loin de mes pseudos runnings dans la campagne. Et finalement, je suis
arrivée à atteindre la dizaine sans m’arrêter lors des 10 kilomètres de l’ULB. Un
réel exploit pour moi et une grande fierté !
Maintenant, je cours plus
régulièrement (et non pas une fois tous les 6 mois) et je suis bien plus motivée. Je ne dis pas que je suis super
enthousiaste quand il pleut, qu’il fait trop froid ou encore quand la fatigue
est trop forte mais si le beau temps est au rendez-vous, je suis bien plus
partante et j’en ai (presque) envie. Quand on veut progresser et se dépasser,
cela change tout ! Je m’entraine à courir plus vite et plus longtemps et
non plus pour éliminer le muffin mangé plus tôt dans la journée. J’espère un
jour devenir une grande fan et ne plus pouvoir m’en passer.
Et vous ? Vous aimez le
jogging ?
S.V.
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