Mon lit et … moi
Mon lit et moi, c’est une longue
histoire d’amour. J’ai souvent du mal à le quitter le matin en semaine et
j’aime y trainer longuement le week-end. Et cela depuis aussi loin que je m’en
souvienne.
Lors de ma 2e année en secondaire, la titulaire de la classe nous avait demandé d’amener en cours un
objet qui nous représentait. J’avais dû lui expliquer que je n’avais pas pu emporter
le mien à l’école. Et oui, c’était mon lit, un peu trop grand pour être
transporté dans le bus. J’avais également tenu à préciser à la prof que je
préférais dormir que travailler, d’où mon choix. Après quelques années, je me suis
rendue compte que ce n’était pas très judicieux de ma part mais cela sortait
tout droit du cœur.
Durant toutes mes années scolaires,
je ne trainais pas à aller au lit.
J’étais
heureuse de le rejoindre. Le matin, lorsque j’entendais les pas lourds
de mon père dans les escaliers, je savais que l’heure de la séparation
approchait. Mon père me secouait un peu, sachant que sinon, il n’arriverait pas
à me réveiller suffisamment. Ensuite, il laissait le chat faire le reste du
boulot. Il ronronnait, faisait le tour du lit et lorsque les 5 minutes
règlementaires étaient passées, il me sautait sur la tête et s’en allait. Après
ce réveil pas très délicat, j’étais assez réveillée pour me lever.
Lorsque je suis arrivée à
l’université, on peut dire que j’ai commencé à un peu nier mon lit. Je rentrais
parfois tard le soir ou je dormais même dans un autre parce
que je faisais la fête toute la nuit et qu’une amie m’hébergeait (chez G.C. ?
C’est tout à fait possible que ce soit arrivé… très souvent !).
On peut dire que le lever était souvent bien rude et j’étais contente de
rentrer chez moi pour retrouver
le seul et unique lit dans lequel je dors
profondément. Pour me faire pardonner des nuits où nous étions séparés, je
décidais parfois de rater le cours du matin pour profiter un peu plus de notre
temps à deux.
Et un jour, j’ai trouvé un job.
Qui dit travail, dit se lever tôt et rentrer plus tard. Le soir, j’ai un peu du
mal à monter retrouver mon lit. L’envie de profiter le plus longtemps possible
de ma soirée est souvent trop forte. Lorsque le réveil sonne au petit matin,
c’est dur, dur, dur de se motiver à le quitter. Je demande alors à mon réveil
de me donner encore 5 petites minutes avec lui. Une fois levée, je passe les 30
premières minutes de ma journée à rêver de mon lit et à m’imaginer plonger
dedans, tête la première, à me prélasser au chaud sous la couette mais une fois
mes yeux plus ouverts, il me manque un peu moins. Cependant le week-end, je me
rattrape en dormant bien plus !
D’ailleurs, le week-end je
profite ! Je me réveille mais j’aime encore un peu me prélasser, lire un
livre… avant d’entamer la journée. Je me lève en général quand mon estomac
commence à faire des siennes et comme mon amour pour la nourriture est encore
plus grand, le choix est vite fait. Direction la cuisine !
Et vous, vous aimez autant votre
lit ?
S.V.
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