Le SPM et … moi

octobre 10, 2016

Dans mon fauteuil
Aujourd’hui, on se retrouve pour parler en toute honnêteté de ces amies qui nous rendent visite mensuellement. Personnellement, j’ai de la chance, elles arrivent toujours quand le week-end commence. Cela permet de gérer cette difficulté un peu plus paisiblement, dans son fauteuil. Cependant, je ne les attends jamais avec impatience.

Avant leur arrivée

Lorsque ma plaquette de pilules se finit, ma première pensée est « Ah, je ne vais pas devoir penser à la prendre pendant 7 jours, youpiiiie ». Ensuite, ça me revient : « Ah non ! Elles arrivent dans quelques jours… ».

La veille, cela commence déjà. Mes jambes se fatiguent et je n’ai qu’une envie : me trainer jusqu’au fauteuil et ne plus en bouger. Sauf, éventuellement, pour un (et beaucoup d’autres) petit bout de chocolat.

Les voilà ?

Au début, je m’inquiète. Il est 10h05… Le mois passé, elles sont arrivée à 9h et quelques minutes. Oh my god ! Et là, c’est un peu la panique (parce qu’à cette période, tout est amplifié et devient une catastrophe). Et puis, 2 heures plus tard : « Ah ben tiens qui voilà ! ». Soulagement ! Petit soupir. Grand soupir. Zut, c’est parti pour 3 jours de fauteuil !

Et oui, tout est prévu. Les dates sont inscrites dans mon calendrier, histoire d’éviter au maximum d’être occupée pendant ces périodes redoutables. On s’arrange pour être présente pour nos 2 meilleurs amis du moment : le chat et le fauteuil. J’essaye tout de même de me convaincre à faire du sport (pas le premier jour non plus, il ne faut pas pousser !). Mais la vie n’est pas censée s’arrêter à cette période et puis, il parait que ça aide.

Les humeurs

Une fois que la journée de travail est finie et qu’on peut enfin se relâcher, c’est là que tout commence vraiment. Mon humeur fait du yoyo. Je rigole et 2 secondes après je m’énerve pour un bête truc et puis, je pleure parce que Chéri n’aurait pas dû me faire cette petite blague sur mes cheveux. Mais oui, c’est vexant ! 3 minutes plus tard : « Tu as raison Chéri, ce n’était pas grave ». Les pleurs sont de retour parce qu’on se trouve stupide de faire une histoire pour ça. C’est là qu’on compense (encore) avec le chocolat.

Les sensations

J’ai besoin d’un bon soutien de Chéri à ce moment-là parce que je me sens gonflée. J’ai l’impression d’avoir pris 3 kilos et d’être un ballon. Chéri est donc censé intervenir et me dire « Mais non, tu es toujours très belle ».

Il est évidemment nécessaire d’éviter la balance. Elle risque de nous annoncer un à deux kilos en plus et on sait ce que cela risque d’entrainer (des pleurs et des « je suis grosse »). Sans parler du fait que je veux manger plus que d’habitude et que les bonnes résolutions (manger sain) passent rapidement à la trappe.

Je vous rassure, je ne suis pas non plus insupportable (du moins pas à chaque fois). Mais il est clair que j’ai du mal à me contrôler et que les émotions me submergent quelque peu. Je suis sûre que je suis loin d’être la seule à se laisser conduire par ses hormones. Pas vrai ?
S.V.

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