La piscine et... moi

février 07, 2017

piscine et moi humeur
À l'heure où je vous écris ces lignes, je suis encore toute courbaturée de ma séance de piscine de ce week-end. Pour moi, c'est assez nouveau d'aller nager régulièrement. Mes derniers souvenirs de natation datent de l'école secondaire, c'est-à-dire il y a déjà presque 10 ans. À vrai dire, j'avais oublié à quel point ce n'est pas de tout repos, mais aussi… comment une séance de piscine vire parfois presque au sketch !

Samedi après-midi, après avoir bien digéré, je me décide à me mettre en route. Mon sac est fin prêt. Maillot de bain une pièce confortable : check ! Bonnet de bain : check ! Carte d'entrée : check ! Jeton pour le casier : check ! Lunettes de piscine : pas check (mais c'est normal parce que je fais partie de la team “je nage la brasse tête hors de l'eau”) ! C'est parti.

Arrivée sur place, je jette un œil au bassin : il n'y a pas de trop de monde, c'est parfait, je vais pouvoir faire mes longueurs tranquillement.

Je me change rapidement dans les cabines… ou du moins j'essaie ! Déjà, celles-ci sont beaucoup trop petites. Je me cogne aux murs presque au moindre mouvement. Le crochet pour suspendre mes vêtements est déjà saturé rien qu'avec ma veste. Le banc est très étroit (on peut s'y asseoir d'une demi-fesse, et encore ça ne vaut que pour ceux qui n'abusent pas du chocolat) donc autant dire que tout ce qu'on y pose tombe rapidement sur le sol… Et tant qu'on parle du sol, celui-ci est vaguement mouillé d'un liquide d'origine non identifiée et je m'efforce de ne pas trop le regarder au risque de ne jamais retirer mes chaussures et mes chaussettes.

Ça y est, je peux enfin placer toutes mes affaires dans mon casier, en veillant bien à choisir ceux du dessus car de ceux du dessous coulent constamment un filet d'eau provenant de je ne sais d'où. Je me dirige sous la douche et en profite pour mouiller mon bonnet - que je n'ai pas encore mis - pour qu'il adhère bien à mes cheveux. La galère suivante commence alors : soit j'ai vraiment trop de cheveux, soit mon bonnet est vraiment trop petit ; mais je n'arrive jamais à mettre mon bonnet sans m'arracher quelques cheveux au passage et me claquer l'élastique sur le front.

Je peux - enfin - me rendre dans le bassin, après avoir passé l'épreuve du pédiluve (oui, ce petit bassin avec un fond d'eau qui ne me dit rien qui vaille porte un nom !). J'ai le choix entre les couloirs “slow”, “median” et “fast”. Ne soyons pas présomptueux, le “slow” fera l'affaire. Au bout d'une longueur, je comprends bien que les pieds de ce vieux monsieur devant moi se rapprochent beaucoup trop vite de mes mains. Le couloir “median” devrait donc mieux me convenir ! Et effectivement, c'est le cas… du moins au début. Après une dizaine de longueurs, la poitrine oppressée par l'essoufflement, je me rends bien compte que je ne pourrai pas faire semblant plus longtemps en tenant de tenir le rythme du monsieur derrière moi qui nage à une allure soutenue. Sans compter ces enfants au couloir juste à côté qui s'amusent à sauter du plongeoir pour éclabousser le plus de monde au passage et provoquent par la même occasion une multitude de petites vagues… Trop tard, j'ai bu la tasse.

Mais je ne me laisse pas abattre et continue à parcourir, enfin à mon rythme après ce temps d'adaptation, les longueurs que je m'étais fixées.

Vient alors l'heure de sortir de l'eau. Je passe rapidement par l'étape douche… et m'arrache encore quelques autres cheveux en ôtant mon bonnet de bain, avant d'aller me changer.

Malheur, la seule cabine de libre est une où le sol n'est pas tout à fait clean… Je le vois bien ce cheveu recroquevillé entre cette peluche et ce poil bouclé ! Pas le choix, la piscine va fermer et même si j'ai déjà pensé à rentrer chez moi en courant vêtue uniquement de mon maillot étant donné que celle-ci se trouve à moins de 100m de mon appart’, je n'ai quand même pas encore passé ce cap. Autre problème : après cette séance de sport, j'ai chaud… très chaud ! Et l'étroitesse de la cabine (encore celle-là) ne m'aide pas à descendre en pression. Mes cheveux n'arrêtent pas de goutter, mon pantalon me colle, si bien qu'une fois enfilé, les coutures ne sont pas du tout en place. Le petit garçon de la cabine d'à côté prend un malin plaisir à crier “caca et pipi” à tue-tête dans un environnement où tous les sons à volume normal résonnent déjà et les lacets de mes chaussures ont fini par prendre l'eau…

Mais ça y est, je suis enfin dehors et ne rêve que de la soirée tranquille dont je vais pouvoir bien profiter !

Blague à part, il faut croire que ce n'est pas si terrible : la preuve ? Je finis toujours par y retourner :) J'exagère donc un peu ! On se sent tellement bien après une bonne séance de piscine que ça en vaut la peine, malgré tout !

G.C.

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2 commentaires

  1. Hello !
    Tu as raison, on souffre parfois pendant nos séances de natation mais après une bonne séance on se sent tellement bien ! Qu'on y retourne toujours ! ;)

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    1. Hello ! C'est exactement ça :) Une séance de natation fait toujours du bien, malgré les petites contraintes ;)

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