La flemme et... moi

mars 04, 2018

flemme farniente
Aaah la flemme... Qu'elle nous tombe dessus sans prévenir ou qu'elle s'installe petit à petit, elle nous met toujours dans un drôle d'état. Le coup de fil à passer pour prendre rdv chez le médecin ? Insurmontable. Aller faire les courses pour se préparer un repas digne de ce nom ? Inimaginable. Repasser cette blouse pour qu'elle soit présentable au boulot demain ? Mais non, ça fera sans doute l'affaire ! 

On connaît tous un jour et plusieurs fois par an, voire par mois ou semaine cet état de flemme qui nous fait paraître même la plus infime des tâches comme une montagne. Pour ma part, j'ai l'impression qu'elle se manifeste encore plus au cœur de l'hiver. Vis-à-vis d'elle, ma vision des choses a évolué au fur et à mesure du temps et j'ai appris à l'apprivoiser, pour retrouver plus rapidement mon énergie. 

Cela nécessite donc de passer par quelques étapes, dont la plus importante est selon moi la première. Voici ma petite théorie à ce sujet (à prendre parfois au second degré bien sûr 😉). 

1. Être bienveillant envers soi-même

Quand la flemme pointe le bout de son nez, certaines tâches du quotidien sont d'un jour à l'autre mises de côté. Pour moi par exemple, c'est débarrasser la table, faire la vaisselle, sortir les poubelles ou me démaquiller. Rien de très compliqué, on est d'accord ! Mais dans ces moments-là, je dois me trainer pour le faire parce que rien que l'idée me fatigue déjà. Limite, j'arrive à prendre ma douche (bon, parce que ça il le faut bien), mais ne me demandez pas d'en sortir pour m'essuyer et enfiler mon pyjama. Faut pas abuser ! 

Quand on a la flemme, on ne se reconnait pas toujours et ce n'est pas très agréable. Pourtant, si on en est arrivé là, c'est qu'il y a une raison. Dans ces cas-là, même si ça n'a longtemps pas été évident pour moi, je préfère ne pas lutter et essayer de continuer à tout prix à suivre un rythme effréné comme si de rien n'était : souvent, c'est pire que mieux ! 

La solution ? Être bienveillant envers soi-même en l'acceptant sans culpabiliser ! Au diable la productivité, le "faire" en permanence et la planification constante. Tant bien entendu que ça ne prend pas des proportions démesurées, autant prendre du temps pour se poser, ça passera plus vite. 

2. Prendre du temps pour soi ou pour faire ce qui nous fait plaisir 

Quand la flemme nous est tombé dessus, le mieux à faire est sans doute d'assurer ce qui importe vraiment (c'est sûr qu'au travail ou si on a des enfants, on ne peut clairement pas tout laisser en plan...) et de laisser couler le reste pour le moment en prenant plutôt du temps pour soi

En général, personnellement, je n'ai même pas envie de faire des choses qui me plaisent, mais plutôt de ne rien faire ou en tout cas, de ne pas devoir y réfléchir très longtemps (...puisque j'ai la flemme, je vous le rappelle 😉). Du coup, je finis souvent simplement par m'installer dans le fauteuil, à lire un livre ou à regarder une bêtise à la télé. Il m'arrive aussi parfois de cuisiner un gâteau que je connais bien, parce que c'est une activité facile qui me plait. En fait, il faut surtout se laisser aller à ce qui nous fait plaisir, se trouver "son truc" pour se détendre, mais surtout, il faut le faire vraiment ! 

3. S'écouter

La clé est de s'écouter. Si on a quand même finalement passé sa soirée à répondre à un mail par-ci, rédiger une demi liste de courses par-là, tout en triant le linge, même si on lorgnait en même temps sur un épisode de Top Chef, ça risque de ne pas être suffisant (non, non, ça ne sent pas du tout le vécu...). Si on prend du temps de qualité pour soi, qu'on s'arrête réellement, même pour une heure, se remettre de sa flemmite aigüe peut être rapide. En effet, dans ce cas-là, si on s'écoute bien, on peut vite se rendre compte qu'il n'a pas fallu grand-chose mais que ça nous a fait du bien. 

4. Repartir de plus belle 

On peut alors repartir de plus belle et retrouver son énergie habituelle, où les tâches du quotidien nous pèsent moins, et laissent la place à de chouettes activités et beaux projets, tout en restant à l'affût... de la prochaine flemme, pour en profiter vraiment cette fois 😉 

Et vous, la flemme, vous connaissez ? Que faites-vous dans ces cas-là ? 

G.C.

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