Cela faisait longtemps que j’avais envie de visiter New York. Il faut dire que c’est difficile de la louper, entre ses apparitions dans les films, les histoires des amis qui y sont déjà allés ou encore toutes les belles photos qu’on peut trouver sur internet. Pour moi, New York signifiait ville super moderne, avec des immeubles à perte de vue et l’impression d’être dans un film. C’est alors la tête pleine d’envies et de curiosité que Chéri et moi avons enfin réservé nos tickets d’avion pour découvrir cette fameuse ville qui ne dort jamais.

Ma première impression ? Je me sens coincée entre tous ces buildings. Comment le soleil va-t-il faire pour arriver jusqu’à moi ? Après être rapidement passée à l’hôtel, il est temps d’aller faire un tour dans le quartier (Chelsea). Je me sens toujours un peu oppressée mais constate qu’il est quand même possible d’avoir un peu de soleil en marchant sur le bon trottoir. Nous arrivons enfin dans un parc et là, je me sens mieux : enfin de la verdure et plus d’espace.

Les jours suivants, nous visitons le Nord comme le Sud. La Statue de la liberté est bien plus petite que je ne m’y attendais. Il faut dire que ces énormes bâtiments n’aident pas à lui donner de la grandeur. On se balade dans les rues, soit elles ont l’air un peu effrayantes (abandonnées, on n’y croise pas foule), soit on y croise plein de monde. Quand c’est bondé, c’est à peine si on arrive à s’arrêter quelque part pour observer les alentours. Certains n’essayent même pas de nous contourner et ne pensent pas à s’excuser après nous avoir bousculés. Les voitures roulent à plein flot, les gens traversent en courant ou juste quand ils en ont envie. En conclusion, je ne me sens pas du tout dans mon environnement.

S.V.