En ce début du mois de septembre, on se retrouve pour un nouveau point culture assez varié : entre un film rempli de magie, un roman touchant plein de promesses et un bonus qui donne envie d'élever la voix. C'est parti ! 

Je n'avais pas eu l'occasion d'aller le voir au cinéma, mais j'avais noté précieusement son titre dans ma liste de films à regarder plus tard : comme il s'agissait d'une comédie musicale, je pensais que ça pouvait me plaire. Et ce fut le cas... du moins en partie !

Ce film est inspiré de faits réels et raconte l'ascension, parfois chaotique, de P.T. Barnum (Hugh Jackman), qui tente de réaliser son rêve : percer dans le show-business en mettant en place un spectacle époustouflant, entre freak show, danse et cirque. Il souhaite faire vivre à tous, de toutes les origines et les classes sociales, un moment magique. Soutenu par sa femme et ses deux filles, il va connaître quelques succès et déconvenues sur sa route, en essayant d'être toujours plus créatif pour attirer les foules, poursuivant l'american dream.

Eh bien, j'ai adoré le côté comédie musicale ! Tant les chansons que les danses m'ont beaucoup plu, à tel point que l'on écoute encore la playlist du film à l'appart' depuis lors. En général, j'aime le dynamise qui se dégage d'un groupe qui danse ensemble. Tellement galvanisant qu'on s'y croirait ! En plus, l'image vient ici couronner l'ensemble : les décors, les costumes, les bâtiments, les paysages, la façon de filmer et le montage offrent un rendu assez impressionnant. Je ne saurais trop donner mon avis sur les acteurs/danseurs car je suis plutôt bon public quand il s'agit de ce genre de film.

Par contre, le scénario ne m'a pas plus convaincue que ça. L'histoire est assez prévisible, et avec quelques clichés, notamment les rivalités entre les classes. Selon moi, on ne regarde donc pas ce film pour l'histoire, mais bien pour le show !

Note : ça m'a fait bien rire de retrouver Zac Efron dans une comédie musicale, des années après la folie High School Musical 😉 

Naples, fin des années 50, dans une Italie en plein boom économique. Dans ce livre, nous suivons l'histoire de deux amies, Lenù et Lila, de leur enfance à leur adolescence. Le quartier pauvre dans lequel elles vivent est empreint de violence, rongé par des luttes familiales et de pouvoir que l'on découvre à travers leurs yeux et leurs ressentis. Au fil du roman, on suit leurs chemins qui se croisent, fusionnent ou s'éloignent. 

La première partie du livre est consacrée à l'enfance. Je trouve que l'auteure a très bien su retranscrire, à travers les pensées et les mots des deux petites filles, les peurs, les joies, les jeux, et cette façon différente de voir le monde qu'ont les enfants. Sans enrober, mais avec un regard toujours bienveillant. 

La deuxième partie est consacrée à l'adolescence, où l'on suit les questionnements des deux jeunes filles, qui doivent progressivement faire des choix pour leur avenir. Les changements physiques et psychiques qu'elles connaissent à cette période ne sont pas toujours faciles à vivre. Que ce soit à l'occasion de fêtes entre amis, dans leurs relations avec les membres de leur famille ou au moment de vivre leurs premiers amours, la comparaison aux autres est omniprésente (du point de vue physique, des valeurs, de la richesse ou de l'accomplissement dans la vie) et parfois synonyme de sentiment de supériorité, d'envie, de rancœur ou de mal-être. 

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et suivre l'évolution des deux amies, dont les chemins dépendent l'un de l'autre. On s'y attache et on s'y identifie très vite, y retrouvant quelque chose qui fait écho à notre propre enfance ou adolescence. Cela ne m'étonne en tout cas pas que ce roman ait autant de succès. 

Lors de la lecture, j'ai juste eu parfois un peu de mal à reconnaître les différents personnages. Il y en a une bonne série, à tel point qu'un petit récapitulatif est à disposition en début d'ouvrage. Il faut être un peu patient au début et idéalement avancer dans le livre régulièrement pour ne pas perdre le fil. 

Je n'avais pas encore acquis le tome 2, en me disant que je verrais d'abord si le 1 me plaisait. Il est donc temps que je file à la librairie ! 

Si vous êtes à Bruxelles d'ici la fin septembre, je vous conseille d'aller faire un tour au musée MIMA pour voir l'exposition "Get Up Stand Up - Changing the World with posters". Elle présente une collection impressionnante de posters sur plusieurs étages, retraçant la révolte et la protestation nées dans le monde entier des années 1968 à 1973 (contre la guerre, le pouvoir absolu, le racisme, une certaine presse, etc.). On y retrouve des affiches dans plusieurs langues, provenant de 30 pays différents. 

Les posters sont présentés comme le moyen de communication de la voix du peuple avant l'ère des réseaux sociaux. Et en effet, les images et/ou les slogans sont marquants, intrigants, provocants ou à l'humour noir. En tout cas, ils font réfléchir et obligent parfois le spectateur à changer d'angle de vue. 

Tout au long de l'exposition, il y a quelques panneaux informatifs bien utiles. Ils résument les faits historiques importants pour situer ces protestations dans leur contexte. Il y a également des vidéos du curateur de l'exposition, qui nous en apprend plus sur les modes de confection et de diffusion des posters ainsi que sur leur utilité et leur sens. Quelques petits ateliers ludiques sont aussi proposés au visiteur. 

J'ai trouvé cette exposition vraiment bien conçue et très intéressante. J'ai découvert pas mal de choses et certains posters me restent encore en tête, comme quoi une image vaut souvent mieux qu'un long discours 😉 

Vous avez jusqu'au 30 septembre 2018 🙂 

Et vous, quel livre ou film avez-vous lu/vu récemment et qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à me partager vos découvertes dans les commentaires ! 

G.C.