La lingerie et ... moi

mars 01, 2017

La lingerie et moi - humeur
Comme toute personne (non nudiste…), je porte des sous-vêtements depuis toujours. Ma garde-robe a bien évolué depuis mon enfance. Je me souviens encore de ces culottes avec les jours indiqués dessus mais mardi se portait parfois samedi ou encore dimanche arrivait plus tôt dans la semaine.

Je me rappelle avoir porté mon premier soutien-gorge assez tôt. Ma poitrine avait poussé soudainement et à une vitesse folle. Ma mère n'en revenait de l'allure à laquelle mes deux petits pamplemousses avaient poussé et hop, j'avais mon premier “soutif”. Cependant, personne ne m'avait prévenu que ça s'enlevait avant d'aller dormir. J'ai donc passé un certain nombre de nuits vêtue de mon pyjama ainsi que de mon soutien-gorge. Je trouvais cela particulièrement inconfortable et je fus soulagée le jour où j’ai appris que ce n'était pas nécessaire.

Mon armoire à sous-vêtements a évidemment commencé à s'agrandir mais le shopping ne prenait pas très longtemps. Le soutien-gorge se devait juste d'être un minimum joli, pratique et confortable.  Quant aux culottes, elles s'achetaient en général par pack : toutes les mêmes mais dans différentes couleurs. Pourquoi passer 3 heures à essayer de jolies panties et autres si je suis quand même la seule à les apercevoir ? Et puis, ça me laissait plus de temps pour regarder les vêtements que plus de monde aurait l’occasion de voir comme une jolie robe d’été.

Le seul accessoire de la même catégorie qui me prenait plus de temps était le bikini, seul item que d’autres personnes allaient voir et qui se devait donc d’être vraiment joli et de m’aller un minimum.
Ensuite, le petit ami est arrivé et donc une personne qui pourrait observer ce que je porte sous mes vêtements. Il était grand temps de changer de garde-robe et d’avoir des sous-vêtements qui soient un minimum assortis ! Ou alors il aurait fallu ne plus en porter mais ça ne me paraissait pas être la solution la plus confortable bien que moins chère.

J’ai donc commencé à acheter, encore et encore. Hunkemöller est devenu ma référence. Je fais une razzia à chaque fois pendant la période des soldes et reste informée des nouveautés et promotions via leur newsletter. Je ne préfère pas savoir combien j’ai déjà dépensé pour cette panoplie. Mes sous-vêtements sont bien plus variés qu’avant : plein de couleurs, formes, etc. Cependant, je me retrouve maintenant avec des tiroirs que je peine à fermer. Je dois pousser sur la pile de soutien-gorge pour réussir à tout caser.

J’en suis arrivée à un point où je ne me souviens même plus de tout ce qui se trouve dans mes tiroirs à lingerie. J’en perdrais que je ne m’en rendrais pas compte. Lorsque je veux en acheter des nouveaux, je dois parfois vérifier d’abord dans mon armoire que je n’ai pas déjà acheté la même chose… Mais c’est une chouette surprise de découvrir des culottes achetées en se disant « ah tiens, elle est jolie celle-là ! D’où est-ce qu’elle vient ? »

J’ai aussi dû rajouter à la pile les soutiens-gorge de sport quand j’ai commencé à me bouger plus et que j’ai appris qu’il valait mieux protéger sa poitrine pendant les efforts intensifs. Et comme je vous en parlais dans mon article sur mes indispensables pour faire du sport, ce n’est pas très agréable les seins qui volent à droite et à gauche en plein jogging.

Il est certain que je vais devoir acheter une maison avec un dressing (la bonne excuse !) pour ranger toutes ces culottes et compagnie qui ne savent plus respirer les unes sur les autres. Je vais également devoir continuer à en acheter pour remplacer celles qui me lâcheront, en essayant bien entendu de ne pas en acheter encore plus ou alors ce sera la bonne excuse pour agrandir le dressing :)

Et voilà comment mon rapport à la lingerie a changé suite à l’adolescence et ensuite à cause du petit ami même si j’aime toujours que ce soit un minimum confortable.
S.V.

Vous aimerez peut-être

0 commentaires

Instagram de G.C.

Instagram de S.V.